LES INTENTIONS DE L’ASSOCIATION

S’INSCRIRE AU COEUR D’UN TERRITOIRE RURAL

Le siège social de Ceci Dit se situe dans un petit hameau de la commune de Guenrouët, La Frusaye. Ici se concentre la majeure partie des activités de l’association.

S’implanter au coeur d’un territoire rural est une volonté des membres de départ de l’association. La vie à la campagne est souvent synonyme d’isolement, si on la compare à la vie en ville. Les habitants des hameaux sont de plus en plus tournés vers leur propre maison, et les formes de solidarité que l’on observait il y a quelques décennies se font désormais assez rares. Autrefois, les hameaux organisaient des veillées afin de ritualiser des moments conviviaux, se raconter des histoires, faire de la musique, cohabiter entre enfants, parents et personnes âgées était chose courante. Ce n’est plus le cas.

Vivre à la campagne est une richesse du point de vue de la qualité de vie: calme, biodiversité,grands espaces, paysages,… mais peut s’avérer délicat dès lors qu’on connaît peu de personnes sur le territoire, qu’on n’est pas autonome dans sa vie quotidienne, ou ses déplacements.

Selon l’INSEE, la commune de Guenrouët en 2010 comptait 79% de ses habitants dans des zones peu denses et 21% dans des zones très peu denses. La commune se situe sur la Communauté de Communes de Pontchâteau Saint Gildas des Bois, où chaque commune est rurale. Ainsi, la présence d’associations dans ces territoires prennent tout leur sens dès lors qu’elles sont des outils permettant aux habitants de se rencontrer, d’échanger, de faire ensemble. Les associations contribuent alors au bien-être des habitants, mais aussi à l’amélioration des conditions de vie, à la constitution d’un réseau social, au plaisir de faire ensemble et de s’organiser.

C’est ce que Ceci-Dit souhaite permettre en oeuvrant au sein d’un territoire rural: réunir des personnes dans la plus grande mixité possible. D’âge, de genre, mais surtout une mixité sociale et culturelle. Réunir des personnes autour d’un objet commun: leur territoire de vie, quand bien même ces mêmes personnes ne seraient pas amenées à se croiser lors de leurs emplois ou de leurs loisirs.Et aussi une mixité territoriale: que les habitants du bourg, ceux des hameaux et ceux isolés puissent partager des temps, des activités ensemble. Et que des personnes vivant un peu plus loin en ville, à Nantes ou Saint-Nazaire aient également l’occasion de venir participer au projet associatif de Plein Bois.

Depuis l’année dernière, le contexte sociétal lié à la crise sanitaire accentue l’isolement et la précarité de bon nombre de personnes. Les confinements, les couvre-feu, les fermetures de lieux culturels, des bars et restaurants, des espaces sportifs et de loisirs,… ne font qu’accentuer la précarité sociale de certaines personnes.Les activités associatives qui ont eu lieu au sortir du premier confinement ont été largement approuvées et soutenues par des personnes, qui voyaient là l’occasion de revoir des personnes, de partager des petits moments du quotidien, de discuter à plusieurs,… nous souhaitons avec Ceci-Dit de nouveau pouvoir répondre à ces besoins dans les prochains temps.